Couverture : Le bonheur est dans le monde
Résumé du livre:
.SOMMAIRE
Titres Pages
Introduction.......................................................................02
Commentaire de l’oeuvre............................................ ..04
Première partie : (Ma formation)....................................05
1. Le combat des pionniers............................................06
2.Mes premiers pas (A l’école de mon père)..............11
3. Les secrets des plantes.............................................38
4. Les inégalités................................................................53
5. La légende du Fa..........................................................69
6. FA!.....................................................................................72
Deuxième partie : (Vertus à vivre)....................................84
1. Du respect des traditions..............................................85
2. De la tempérance dans le langage........................... 99
3. De l’humilité...................................................................102
4. Savoir se rendre disponible........................................105
5. De l’obéissance............................................................110
6. De la patience................................................................112
Troisième partie :( les clés de la vie).............................118
1. Les lignes de la main...................................................119
2. La parabole du jour du marché..................................124
3. L’Ange gardien et le destin..........................................127
4. Le nouveau-né...............................................................136
5.Le “va et vient” De la vie à la mort................................138
6. Les gestes de l’amour.................................................149
7. La force de l’esprit........................................................153
Quatrième partie : au fond des choses.........................156
1. vérité de l’être et liberté................................................157
Cinquième partie : aux portes du bonheur...................160
1. Savoir prier......................................................................161
2. Savoir pardonner...........................................................172
3. Ma propre expérience....................................................182
4. Savoir où chercher le bonheur... ................................201
conclusion............................................................................204
Appendice.............................................................................210
INTRODUCTION
Le 21ème siècle est annoncé pour être le siècle de l’éveil de la spiritualité. C’est à juste titre que les faits religieux, voire mystiques, prennent de l’ampleur. Une telle ferveur apparaît comme l’expression d’une quête acharnée de bonheur. Tous les domaines de la vie ont été explorés. L’Homme a cherché le bonheur partout, hier, aujourd’hui et encore demain, mobilisant toutes ses ressources physiques, psychologiques, spirituelles et culturelles. Pour ma part, j’ai trouvé auprès des ancêtres, des chefs traditionnels, notamment mon père et auprès de quelques grands maîtres de la spiritualité de chez nous, une source inestimable, fruit de mes réflexions présentes sur le thème éternel et inépuisable du bonheur. L’Eternel Dieu des armées m’a également guidé à travers les Saintes Ecritures à comprendre la profondeur d’une telle exigence de bonheur. Comme l’Ecclésiaste, j’ai appliqué mon cœur à chercher et à sonder ce qui s’est dit, ce qui a été écrit et ce qui se lit dans la nature. Oui, le bonheur est si proche…
En parcourant ce livre, vous acceptez de me suivre dans les péripéties de ma formation. Vous découvrirez alors la place combien importante de l’attention, du silence, de la détermination et des exercices dans le processus de tout apprentissage. Je vous rappellerai ensuite quelques vertus à vivre pour être en harmonie avec « le ciel et la terre »1, des choses simples auxquelles nous accordons hélas très peu d’importance parce que notre cœur a désappris d’aimer. J’examinerai par ailleurs avec vous, certains secrets de la vie, secrets qui vous permettront de mieux vous découvrir, de mieux apprécier votre marche présente et envisager l’avenir avec un peu plus de sérieux et de sérénité. Enfin, dans les deux dernières marches à franchir, j’ai essayé d’une part de lever un coin de voile sur des mystères précieusement gardés par nos pères et d’autre part, d’entrer résolument avec vous dans le bonheur qui demeure toujours pour l’Homme, une réelle possibilité, pourvu qu’il accepte d’en payer le prix.
Je n’ai pas la prétention ici de vous apporter un remède miracle.
1- Le ciel et la terre, le terme ici signifie: être en harmonie avec soi - même. Le ciel c’est l’intérieur de soi, l’invisible. La terre, c’est l’extérieur de soi, le visible.
COMMENTAIRE DE L’OEUVRE
Le Bonheur est dans le monde
C’est un essai traitant de l’anthropologie, de la philosophie, de la métaphysique et de la religion.C’est une oeuvre qui donne des recettes pour accéder au bonheur, denrée recherchée par les hommes. Le chemin du bonheur est présenté comme un parcours initiatique dans la tradition africaine. Elle est un amalgame de récits, de discours et d’analyses où la discontinuité narrative, les réflexions philosophiques de l’écrivain copulent pour accoucher d’une oeuvre plurielle qui invite à être en harmonie avec soi et avec la nature.
Ici les anciens et les grands prêtes africains des bois sacrés, vous proposent des recettes anciennes qui vous indiquent des jours nouveaux et l’espoir d’un printemps bien ensoleillé. Ils vous rappellent ce proverbe: “C’est au bout de la vieille corde que l’on noue la nouvelle.”2
2Proverbe fon:Nouer les nouvelles pensées au bout des anciennes afin de sceller la nouvelle alliance à l’ancienne.On n’efface pas ce qui existe déjà. Améliorer les voies tracées par les anciens et aplanissez les monts et les collines.
APPENDICE
LE BONHEUR EST DANS LE MONDE
UNE VUE SYNOPTIQUE
Toussaint AHOKPONOU se demandait comment être à la fois philosophe, scientifique, para psychologue, mystique, guérisseur traditionnel, herboriste ? En parcourant cet essai, nous découvrons en effet les multiples facettes de l’homme. Ayant acquis presque toute sa culture à l’école de la vie, Toussaint Ahokponou a su se forger une âme dans divers domaines de la connaissance et de la vie. Dans la première partie de son essai, ce que nous retenons de lui, c’est le caractère de l’élève studieux, opiniâtre et ayant une idée précise de sa marche. Ne laissant rien au hasard, il nous apprend que nous avons une somme de possibilités en nous qui n’attend pour se manifester, que notre détermination à aller jusqu’au bout de ce en quoi nous croyons. Le philosophe qui sommeille en lui a su questionner, entrouvrir des portes, remettre en cause des opinions qui semblaient acquises une fois pour toute. Il faut éviter de tourner en dérision nos traditions sous le prétexte de vents nouveaux de la modernité ou de l'évangile de Christ. Par ailleurs, à travers " Les lignes de la main ", " La parabole du jour de marché"et "l'ange gardien et le destin ", l’auteur illustre bien le "devient ce que tu es" de Platon. Nous comprenons que si le destin est là, implacable, l’homme par le libre arbitre, peut peser sur les circonstances et s’en faire le maître du jeu. Le scientifique a su observer, établir des relations causales, dégager des constances et tirer des conclusions satisfaisantes pour celui qui veut réellement apprendre et comprendre. Il est vrai certes, qu’il n’a pas voulu s’asseoir dans une vérité définitive. Mais quel homme de science aujourd’hui qui se respecte oserait prétendre détenir des vérités définitives ? Celui qui n’a pas créé le monde peut-il jurer l’appréhender dans sa totalité ? Du "Secret des plantes", nous relevons l’importance de la démarche scientifique. Les constats de faits quotidiens dans la vie des plantes et des animaux ont permis d’émettre de sérieuses hypothèses. A l’épreuve des faits, c'est-à-dire, en les répétant, Ahokponou finit par ranimer la flamme de la curiosité et de la détermination inhérentes à tout chercheur. Nous avons rencontré également le psychologue et para psychologue. Il a pu "entrer "dans le " psychè" et nous faire découvrir la complémentarité du monde intérieur ; une intériorité que l’on ne comprend que dans sa mise en relation avec l’extériorité et l’invisibilité. En effet, le poids de notre environnement immédiat n’explique pas tous nos comportements. Il y a aussi comme un héritage des pères et du passé qui pèse sur nous et dont l’explication va au-delà de ce qui est physique. Comment en effet faire changer l’atmosphère des choses en étant positif ? Comment être rassuré ici-bas de ce que nous deviendrons demain, en travaillant à cela aujourd’hui ? Quel remède apporter à l’homme de la modernité, prisonnier de ses illusions, angoissé, opprimé et confus par des interrogations qui lui reviennent en écho ?
Portant le manteau du mystique et du traditionaliste, Ahokponou nous fait participer à une ambiance d’initiation. Oui, cet homme est un véritable initié d’un monde qui échappe à l’homme ordinaire. Il entrouvre-car je crois qu’il n’ouvre pas - ainsi des portes qui nous donnent à réfléchir. Et la réflexion est sans doute l’exercice auquel cet homme nous convie le plus. Y a-t-il des domaines de vie auxquels l’Homme ne peut accéder, des domaines de vie où il ne doit pas accéder ? La connaissance et le respect des lois affirme t-il, confère à l’Homme sa véritable liberté, celle qui est pensée, réfléchie, recherchée, arrachée et gagnée un peu plus chaque jour. Comment peut-on porter autant de casquettes à la fois ? C’est que l’homme avait une grande soif de connaissance et une volonté d’aider ses semblables. Cependant, contrairement à certains chercheurs qui se précipitent dans l’arène, Toussaint Ahokponou a su s’abreuver à la source de la patience : la voix des anciens et la parole de Dieu. Oui, les anciens nous apprennent que tout ce qui a de la valeur mérite qu’on y consacre le temps. Une génération forme une autre ; il faut éviter de se tromper sur l’essentiel. En cela, Ahokponou, par un coup de sifflet juste, a su redresser les torts faits à nos aïeux taxés d’ignorants et de polythéistes. La sagesse ne consiste pas dans la connaissance mais surtout dans le discernement des choses. Quant à la parole de Dieu, elle nous indique bien que personne ne doit se vanter du lendemain car le temps et les circonstances appartiennent à Dieu qui en est le Maître. Aussi, l’Homme doit-il inscrire toutes ses actions dans le temps, dans la durée afin que toutes choses soient manifestes.
Sans doute le lecteur sera-t-il quelque peu dérouté par le syncrétisme apparent de l’auteur ? Se retrouvera t-il dans les dédales de cette pensée ? Il faut répondre par l’affirmative car la colonne vertébrale de cette pensée est suffisamment visible et solide pour qu’on s’y appui : l’Homme est capable de décrypter les lois d’ici- bas et celles de l’au-delà, s’il cultive le sens de la mesure et de la détermination dans ses actions ; il a un devoir de responsabilité envers lui-même et envers les autres ; le hasard et les coïncidences sont des faux-fuyants ; tout se réalise en Dieu ici-bas comme ailleurs pourvu que l’homme soit ouvert à la voix de l'esprit qui souffle quand et où il veut ; celui qui n’a pas appris à pardonner à désappris d’aimer et seule la prière véritable peut contribuer à sa restauration.
On le voit, Ahokponou reste un fervent chrétien attaché aux bonnes mœurs de nos ancêtres. Et sans doute croit-il fermement et avec courage que le Dieu unique qui nous a créés sans nous, le Dieu de tout bonheur véritable, ne nous sauvera pas sans nous. Mais encore, faut-il répondre à la préoccupation suivante : la foi peut-elle prospérer en un lieu qui ne lui est pas naturel, c'est-à-dire, ce pour quoi elle est ?
A nous donc de choisir en toute responsabilité : collaborer avec Dieu ou travailler contre Dieu. Car le bonheur est dans le monde, dans notre monde.
Point de vue de Monsieur Félicien KABANON Chef traditionnel et Professeur de lettre à la retraite
Couverture : Un véritable témoignage d'amour
TABLE DES MATIERES
Titres Pages
Première partie: Le conte de Tiéné....................................................02
01 - Le lever du jour ..............................................................................03
02 - Un vaillant chasseur.. ...................................................................06
03 - Les émotions de Tiéné.................................................................09
04 - Des invitations à options .............................................................12
05 - Le destin de Tiéné.........................................................................16
06 - Le coup de fusil..............................................................................19
07 - Tiéné chez le beau - père .................................................... .......22
08 - Tiéné chez le grand - Maître.........................................................25
09 - Tiéné chez son ami ......................................................................26
10 - La surprise d’Idboudo..................................................................33
Deuxième partie: Le chasseur et le destin.......................................36
01- Le destin.......................................... ...............................................37
02- Le chasseur au village.................................................................45
Troisième partie: Le conte de la Reine............................................51
01- La Reine Amavi.............................................................................52
02 - La puissance de la parole.........................................................56
03 - Demande en mariage...............................................................58
04- Une autre demande ..................................................................60
05 - Une troisième demande.........................................................61
06 - N’zué Koffi - Le pêcheur............................................. ............73
07 - Les expéditions malheureuses................... ........................84
08 - Une malheureuse aventure....... . ....................................... 88
09 - Mariage impossible.............................................................102
10 - Les larmes des enfants......................................................104
11 - Le jour du mariage..............................................................105
Quatrième partie: L’amitié.........................................................110
01 - Un ami d’enfance....................... .............. ....... .................111
02 - Mon ami Aristide..................................................................113
03 - Les vacances! .....................................................................115
04 - Incident..................................................................................117
05 - Courageuse décision........................................................124
06 - L‘ange gardien...................................................................125
07 - Souvenirs de vacances.....................................................126
Résumé .......................................................................................133
Résumé
UN VERITABLE TEMOIGNAGE D'AMOUR
C’est un recueil de contes de légendes et de recit d’Afrique noire qui aborde plusieurs sujets à la fois. Il s’agit: des bienfaits de l’amour, d’aide et de l’entraide, de l’éducation et de l’instruction. La morale éducative, le courage, l’honnêteté sont évoqués dans les textes. C’est une oeuvre à vocation didactique. Des textes à suspens, à rebondissement qui vous coupent le souffle jusqu'au bout comme vous les aimez dans les pièces de théâtre et dans les films d’action. Ces récits ne vous lâchent pas. Ecrit dans un français courant, il est accessible à tous. Des textes rassemblant des récits de conte, de légende et de nouvelle de chez-nous. C'est un véritable enseignement. L'auteur témoigne des effets positifs de l'amour, de l'amitié et de la fraternité qui demeurent des vertus cardinales, substances essentielles à la vie de l’homme. Ces denrées sont rares de nos jours. Les contes et les légendes se font les soirs à la nuit tombante autour d'un feu de bois. C'était à notre époque de véritables écoles de sagesse où l'on apprend à l'enfant à développer son intelligence, sa ténacité et sa bravoure. L'enfant apprend à la source de la sagesse, de la lumière et acquiert un rayon de clarté pour dissiper les ténèbres de son esprit. Il aura l'intelligence pour comprendre, la mémoire pour retenir, le courage pour persévérer et l'aisance pour s'exprimer. Tels sont les contenus des cours que les vieux nous dispensaient le soir venu, au clair de lune et autour des feux de bois.
Le lever du jour.
Les premières lueurs du jour pointaient à l’horizon et l’ombre de la nuit se retirait lentement pour faire place à la clarté du jour. Déjà, elle pointait le nez pour allumer définitivement le premier feu de l’aurore. C’est à ce moment précis que le vent frais de la nuit soufflait sur tout le village. Ce vent qui, généralement, pénétrait et endormait profondément les corps des adultes et des enfants à moitié - nus, avançait, marchait, allait partout et circulait dans toutes les cases, les coins et les recoins puis dans les bois. Le vent frais de la nuit soufflait sur ces corps restés allongés, étendus sur les nattes étalées à même le sol. A ce moment précis, l'horloge du ciel; cette miniscule et brillante étoile suspendue dans un coin du ciel se retirait et annonçait le petit matin, le moment idéal pour faire de beaux rêves et de doux rêves. A cette heure matinale tous les enfants dormaient profondément dans les cases. Les hommes et les femmes plus vigoureux, très tôt se levaient et s’étiraient en longueur. En les observant, ils faisaient de gros efforts avant de se lever pour ensuite vaquer à leur ultime besoin avant le lever du jour. Etendus sur leurs nattes, les plus âgés s’étiraient eux aussi en longueur et faisaient craquer leurs os sur les lits en bambou et sur les nattes en roseau tressé.
Lorsque le coq chanta pour la première fois, Tiéné s’éveilla, alluma sa lampe tempête, tira son pagne et le noua autour des hanches. Il fit un tour derrière la case, se lava la figure, plongea ses mains dans plusieurs canaris d’eau où les détritus des feuilles et les écorces d’arbre s’entremêlaient aux cailloux et aux cauris de tout genre. Après avoir pris son bain de protection, il retourna dans sa case, murmura quelques incantations et jeta un coup d’œil de souris sur sa femme qui, emmitouflée dans un gros pagne, dormait paisiblement. Au chevet de la natte de ses enfants, il récita une prière. Il mit ses amulettes aux bras, prit son fusil de chasse, son coutelas et siffla son chien. La porte de la case s’ouvrit en silence. Il sortit aussitôt et son chien le suivit sagement. Cet homme ne voyait que de bien en son chien qui demeurait quoi qu’on dît son fidèle ami. Il le traînait partout et surtout lorsqu’il allait à la chasse.
En allant ce matin de bonne heure à la chasse, Tiéné était très anxieux et marchait silencieusement dans les rues désertes du village. Il portait fièrement son fusil de chasse en bandoulière, et sa lampe de chasse en forme d'entonnoir lui ceinturait le crâne. Dehors, les nuages défilaient dans un ciel bleu qui laissait apparaître de temps en temps la clarté de la lune. Cette lune qui accrochait régulièrement dans un coin du ciel son globe laiteux, éclairait tout le village. Ce globe lumineux était toujours là, fixé là et splendide à voir. A cette heure matinale, les coqs se mirent à chanter le cocorico pour annoncer le lever du jour. Le jour était proche et Tiéné se hâta. Sur son passage quelques chiens égarés, couchés à même le sol aboyèrent. Les coassements des crapauds et les cris des criquets nocturnes troublèrent le profond silence de la nuit. A l’approche des deux compagnons, les oiseaux de nuit, perchés sur les arbres s’envolèrent. Tiéné et son chien traversèrent le village à moitié endormi et ils s’engouffrèrent dans cette nuit étoilée où l’aube sortait le nez. Tiéné aimait bien la chasse matinale qu’il faisait au petit matin et qui lui était très souvent agréable, supportable et profitable. Il faisait toujours un temps bien agréable au petit matin. Tiéné aimait contempler les petites étoiles briller, scintiller dans cette pâle lueur du petit matin. Il répétait les mêmes gestes, jetait un doux regard sur la lune qui, depuis la tombée de la nuit reflétait sa lumière sur les chaumières des cases du village, sur les arbres et sur les sommets des collines, puis dessinait leurs ombres au sol. A présent, on la voyait perdre peu à peu de sa clarté et de sa luminosité. Tiéné marchait à grands pas suivi de son chien qui trottinait et flairait de son museau l’odeur des lieux et des endroits traversés qui lui permettaient de retrouver le chemin de retour lorsqu’il se serait égaré. Tiéné et son chien étaient de bons amis, de vrais amis.
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